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Beneath the walls

31 mai 2014

Premières petites choses

 Là normalement je commence en citant le texte figurant sur la porte des enfers dans la Divine Comédie de Dante, mais ç'aurait été de peu de goût, racoleur, et surtout sans intérêt. Donc à la place, je vais me contenter de poser des bases, des règles qui ont pour but résolument avoué de filtrer les lecteurs. En gros : je vais dire des trucs, vous avez le droit de pas aimer, ainsi que celui de ne pas lire. Le but n'étant pas de faire du clic, je me réserve le droit de ne pas être racoleur (ou de l'être si ça me chante) et surtout d'écrire en toute subjectivité. Voilà comment on va protéger cette subjectivité :

1°) Je ne suis pas un idéologue à la petite semaine.

Ni même un idéologue tout court. Je suis pas là pour vous dire de voter Sticules ou Tartampion, ou même de pas voter du tout. Si et quand je parle politique (et c'est seulement un exemple), c'est pas pour influencer votre vision de la chose mais simplement donner la mienne. J'attends la même considération à mon égard.

2°) Je suis un sale bobo (et même pas parisien).

Sans argent aussi. Mais on l'a découvert récemment, un bobo sans fric, ça existe (moi j'appelle ça un pauvre qui vote à gauche, mais bon). Je suis pas non plus parisien, ce qui, j'en suis bien conscient, va salement nuire à mon image de chantre de la police de la pensée unique bien-pensante du système judéo-maçonnique. Bref, j'ai un gros défaut, non seulement je suis un gros connard gauchisant, mais en plus j'ai même pas la décence de renforcer ce vernis d'illégitimité avec un bel appartement dans le seizième et un gros salaire. Soral, passe ton chemin, y a rien d'intéressant à voir ici.

3°) Je suis une ordure et un tyran.

De premier ordre. Le genre copinage, corruption, drogue et putes. Donc oui : ce blog a aussi pour vocation de publier d'autres trucs que les miens. Que ce soit du texte « littéraire » ou d'opinion, ce qui veut dire que ça plaira pas forcément non plus à tout le monde. Et devinez quoi ? Si vous m'envoyez des trucs, je les publierai peut-être. Ou peut-être pas. Si j'aime pas votre texte, si j'aime pas votre tête, si je vous aime pas, je publie pas, c'est tout. Si vous êtes mon pote, j'ai plus de chances de vous publier. Le choix sera fait de manière totalement arbitraire et probablement selon mon humeur. Maintenant, si vous me payez, je peux faire un eff... nan en fait non, y a des limites. Pendant qu'on y est : je ne rémunère évidemment pas les personnes que je publie. J'essaye d'économiser pour me payer une PS4. Si vous voulez réagir à un post, vous avez le droit de le faire, et je pourrais même, peut-être, publier votre réaction si je la trouve pertinente. Ou peut-être pas. Si vous voulez vraiment un droit de réponse, allez chez Rue89.

4°) L'auto-promo putassière me fait râler, mais seulement chez les autres.

Tout est dit. La poussière et la poutre, Rousseau, tout ça.

5°) Modération ?

J'en sais rien. On verra comment ça se passera. Si je ressens le besoin de modérer un commentaire, pour quelque raison que ce soit (y compris les mauvaises), je le ferai sans le moindre scrupule. Si j'ai envie de le laisser, c'est pareil. Idem si j'ai seulement la flemme ou pas le temps ou un truc plus intéressant à faire ou autre. J'essaierai quand même de maintenir une ambiance à peu près correcte pour les gens qui commentent – ceux qui me cassent pas les burnes, s'entend. Voire en choisissant (de manière là encore totalement arbitraire) des modéros. On verra. Oh, et bien entendu : tout propos haineux (sans définir le mot, parce que vous savez très bien de quoi je parle) sera néanmoins sujet à une suppression immédiate, assortie d'un attirail de mesures anti-récidive, dès que j'en aurais pris connaissance. Votre liberté d'expression, tout ça, j'en ai rien à foutre. Si vous voulez faire valoir votre droit à la parole libératrice, vous avez Valeurs Actuelles et Rivarol.

6°) Ni mainstream ni underground.

Ce qui devrait tomber sous le sens, à peu près comme tout le reste de cet article d'ailleurs. Mais comme ce qui va sans dire va souvent beaucoup mieux en le disant quand même : je suis ni Canal+ ni un gourou hipster. Si je vous parle d'une œuvre, que ce soit un bouquin, un disque, un jeu, un film, n'importe quoi, le facteur visibilité n'entre pas en compte dans le choix initial. Je vais pas dire « c'est mainstream, donc j'en parle/j'en parle pas », ni « c'est scred, donc j'en parle/j'en parle pas ». Parce que pour tout vous dire, en ce qui me concerne, je considère la visibilité comme un facteur largement aléatoire et/ou arbitraire, selon les cas. Sans développer là-dessus, ça veut dire qu'en gros j'en ai rien à foutre. Si je vous parle d'un truc, c'est que j'ai envie d'en parler, et que ce blog a justement vocation à satisfaire ce caprice. Oui, ce point s'adresse par anticipation à ceux qui ne manqueront pas de venir me les briser parce que j'ai parlé d'un truc qui tombe dans l'une de ces deux catégories, ou parce que j'ai pas parlé d'un truc qui tombe dans l'autre.

7°) J'ai le droit d'être mou du militantisme.

Je prends souvent position sur l'actualité, et il est raisonnable de penser que je vais le faire assez souvent ici. Néanmoins, qu'en penser si je ne poste rien ? Ben rien, justement. Ne tirez pas de conclusions hâtives : peut-être que j'ai simplement envie de prendre du recul sur l’événement. Ou peut-être que je suis tout simplement pas assez inspiré, ou trop occupé, et vice-versa, pour écrire dessus. Et peut-être même que j'en ai rien à foutre. Et parfois, parfois, je peux m'abstenir d'écrire sur un sujet que je juge trop dur, pas pour les lecteurs, mais pour moi-même en tant que scribouillard. J'ai beau me pencher sur un grand nombre de combats, j'accroche des tapettes à mouches au mur comme d'autres y pendent des épées antiques.

8°) J'ai pas d'obligation de rythme.

On en revient au point précédent mais de manière plus large. Il est possible que je ponde dix articles le même jour, puis laisse passer une semaine sans rien poster. On verra. Pas besoin d'être un génie pour savoir qu'écrire un texte, ça prend un minimum de temps. Mais au-delà de ça, je peux avoir mille autres raisons de ne rien poster, genre... j'ai la flemme. En plus, et autant vous le dire tout de suite : plus on râle pour que je bosse, moins j'ai envie de bosser.

9°) En vrai je suis pas si méchant que ça, hein.

Nan, nan, sérieusement.

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31 mai 2014

Ben ça, c'est fait.

 

Ben voilà. Quatre ans que je le dis, six mois que j'y réfléchis un peu plus, et deux jours que je le fais. On pourrait dire que c'est un record mais détrompez-vous : j'en ai des plus impressionants encore. Le Blonski est un animal dont le fonctionnement est fondé sur la réflexion avant l'action. De très longues périodes de réflexion.

Bref, j'ai fini par le faire. Comme c'est ma période d'écriture en mode faut se sortir les doigts du cul presto, j'ai décidé d'en profiter pour relancer ce vieux projet. Alors la première chose à savoir, c'est que ceci n'est pas un manifeste. Le but n'est certainement pas d'expliquer ma démarche. Parce que j'ai pas vraiment de démarche, de toute façon.

Quand bien même, vous seriez en droit de vous demander ce qu'on va faire ici, hein ? Vous avez aussi le droit de vous en foutre si par exemple vous lisez ce truc à 6h du matin, votre café à la main et votre mauvais poil dans l'autre. Mais ce serait bien d'en parler, quand même, parce qu'il n'y a pas grand chose d'autre à dire de toute façon. Il sera donc question de ce qui se passe ici, sous les murs. Pas forcément des choses actuelles, du coup, plutôt des choses qui sont pas encore perdues. De réfléchir à des choses sans importance en se payant le luxe de regarder en arrière. On pourra le faire avec de la musique, avec des livres, peu importe. On pourra aussi, de temps en temps, selon l'urgence du moment, parler de choses plus graves genre les élections de dimanche dernier. Mais rassure-toi, toi qui entre ici pour reposer tes yeux, ton pétard dans une main et dans l'autre, ta souris fatiguée d'avoir trop cliqué sur les pages de journaux en ligne : on va essayer de pas trop se faire de mal.

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  • Vous vous doutez bien que je vais rien écrire d'utile dans une "description" qui ne peut pas faire plus de 256 caractères, que je gaspille allègrement en m'étendant sur le sujet, alors on va s'en passer. Contact : jeahnblonski@gmail.com
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